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Story Notes:

Je partage ma toute première histoire avec vous... elle a été écrite il y a 7 ans, j'étais au collège ( ceci est une excuse pour les éventuelles erreurs de grammaires, syntaxes etc ) et était dispo sur le ( très ) regretté site In the moon light.
Concernant l'histoire en elle-même... à vous de l'interpréter. Elle commence au passé, pour rattraper le présent plus loin ( c'est français ça même? )



 

Cette nuit là on m'a appelé, on m'a dit qu'il y avait un problème chez elle. La voix de mon mentor m'a inquiété dès sa première syllabe. Il me contacte rarement pour de joyeuses nouvelles. J'écoutai, j'appréhendai, je raisonnai... Mais quand son nom est prononcé dans la même phrase que le mot " danger ", mon esprit cesse de fonctionner. C'était lui, j'en étais persuadé. Je suis alors monté dans ma voiture et j'ai foncé. Je ne faisait aucunement attention à la circulation et aux personnes qui me traitaient de chauffard.

 Arrivé à destination, je garai ma voiture et m'éjectai du véhicule. Il y avait de la lumière qui passe à travers les rideaux. Il y avait deux voitures garées à l'extérieur de la maison, sans compter la mienne. J'ignore si c'était la sienne, il en change tellement souvent.

 J'entendis un coup de feu. Le frisson qui me parcouru alors l'échine fut suivi d'une poussée d'adrénaline, effaçant toute trace de peur. Je me devais d'entrer, qu'importe le danger, pour elle, pour mon ennemie. J'enfonçai sa porte avec mon épaule. Je m'arrêtai un dixième de seconde pour analyser la situation, comme on me l'a appris...

 Et je l'ai vu, là, debout, une arme à la main. Il m'a remarqué aussi. Il se retournai promptement dans l'espoir de m'assomer mais j'évitai le coup et lui en assènai un qui le mit à terre. J'ignore s'il était alors assomé, probablement non vu la suite des événements.

 Le sang sur le sol me permit de suivre sa victime. Mon ennemie. La quantité d'hémoglobine dans le couloir de sa chambre stoppa mon coeur. Tout ça pour mon ennemie ? J'ai souvent au cours de ma vie maudit d'être ce que je suis, un caméléon, mais jamais, jamais... jamais autant qu'à cet instant. Ma main sur la trace de sa main ensanglantée, mes pieds baignant dans son sang, j'étais dans sa tête. J'aurai du entrer sur le champs, mais je savais. Je le sentais. Derrière cette porte, la chasse se finissait.

 Une seconde, une minute, une vie plus tard, j'entrais enfin. Je croisai son regard instantanément. Elle semblai me suivre du regard au fur et à mesure que je m'approchai d'elle. A l'intérieur de ces deux magnifiques océans, où pendant longtemps à brillé une étincelle, il n'y avait plus rien. Je n'avais pas remarqué que des larmes coulaient sur mes joues.

 Et maintenant, je suis là. Agenouillé près de son lit, sa main encore chaude dans la mienne. Je me perds dans mes pensées, mes souvenirs, mon chagrin, ma culpabilité. La chasse est finie. Liberté. Cette pensée l'aurait fait rire, je l'imagine très bien. Un rire triste, pour me dire : " Tu ne seras jamais libre, Jarod. Jamais. Ils me remplaceront, et te traqueront ".  

J'entends un bruit. Quelqu'un monte les escaliers. Des sirènes de police retentissent.

Je pense à ma famille, à ma vie loin de tout ça, loin d'elle, sans elle. Sans elle. Mon ennemie. Je devrais me lever, quitter cette maison, cette ville et enfin, enfin, ne jamais revenir. Elle le voudrait, elle me pousserait elle même vers la sortie si elle le pouvait. Mais je reste.

 

J'entends la porte. Il a atteint son but, il est debout devant moi, son arme toujours à la main. Je n'ai même pas pensé a la lui reprendre. Il la regarde, puis tourne ses yeux vers moi. Ses yeux emplis d'une lueur. Il pense avoir gagné. "What do I want? I want everything. " 

Il y a des policiers dehors. Ils disent que la maison est cernée. Mais il n'y a  que lui et moi, et elle. Il relève son arme. Je serre la mienne, la sienne. Je ne saurais dire quand je l'ai eu en main. Il me parle, évoque son triomphe, son avenir... Mais je ne pense qu'à mon passé. A tout ce qu'il m'a déjà pris. Il tourne la tête vers le couloir, son arme toujours pointée sur moi. S'il y a eu du bruit, je ne l'ai pas entendu.

 Je n'ai qu'une seconde pour prendre l'avantage, je le sais. Douloureusement, je lâche la main ensanglantée, lève mon arme, et tire. Il aurait du faire de même, tirer à vue... mais il avait besoin d'une audience, d'un discours. Je le regarde s'effondrer, toute trace de sourire disparue de son visage.

 Un autre tir retentit à cet instant, et peut-être aurais je du prêter plus d'attention au monde environnant. L'ironie de la situation me frappe un moment, mais mes pensées s'effacent rapidement, mon esprit s'embrume. Je ne vois plus qu'une paire d'yeux, tellement familiaire... Comment je me suis retrouvé allongé à ses côtés, mon sang se mêlant au sien, je ne saurais dire. Je devrais penser à cette famille que je ne connaîtrai jamais, ces réponses qui n'auront jamais de réponse, cette vie qui m'attendait loin de ce monde, d'elle. 

 

Et pourtant, là, maintenant, je suis heureux. Liberté, pour nous tous. 

 

 

The (happy ?) end.

 

 





Chapter End Notes:

Bon... je ne sais quelle triste chanson j'écoutais quand j'ai écris ça... J'espère que ça vous a plu. J'ai du mal à la relire sans me dire " histoire écrite par une ado de 14 ans entrain d'écouter du Evanescence ". Et puis, depuis quelques années je me suis habituée aux fics écrites en anglais, alors en français c'est vrai que ça fait un peu bizarre ( cassdédi Nathalie ;) ). 

Je posterai peut être d'autres histoires, mais la plupart sont tellement shippeuse que j'ai honte. Je ne vois plus le " couple " de la même façon maintenant, et la niaiserie m'horripile ( bon ok, c'est pas non plus niais, je suis fan des drames et autres du genre, mais ça peut être cul cul de temps à autres... ) 

The Pretender lives and never died ! 






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