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Tout bascule

Notes: Les personnages ne m'appartiennent pas....

Le centre, Blue Cove, Delaware

Il était minuit passé lorsque Mlle Parker entra dans le bureau de Sydney. Elle était plus pâle qu'à l'ordinaire et avait peine à cacher ses émotions. Elle était visiblement bouleversée.

Parker : Je prends quelques jours de vacances, débrouillez-vous pour qu’on me foute la paix.
Sa voix était lente et tremblante. Le psychiatre su tout de suite que quelque chose de grave venait de ce passer.
Sydney : Dites moi ce qui ne va pas, Parker.
Parker : Débrouillez-vous pour qu’on me laisse tranquille. S’il vous plait Sydney.
Sydney : Je suis là si vous vous parler.

Elle avait du mal à contenir ses larmes, si bien qu’elle éclata en sanglots et couru hors du bureau du psychiatre. Sydney resta planté là incapable de bouger. Il fallait que ce soit vraiment très grave pour que Mlle Parker ne réussisse pas à cacher ses émotions. Pire, encore, qu’elle éclate ainsi en sanglots. Il ne l’avait dans un état semblable qu’un fois dans sa vie, et ce il y a plus de 30 ans, lorsque sa mère était morte. C’est à cet instant que le téléphone de Sydney sonna.

Sydney : Ici, Sydney…
Jarod : Sydney! Que se passe-t-il? Vous avez l’air vraiment inquiet et bouleversé.
Jarod était visiblement concerné par le ton de voix de Sydney.
Sydney : Mlle Parker ne va pas bien Jarod.
Jarod : Qu’est-il arrivé ? Expliquez-moi Sydney.
Sydney raconta à Jarod le cours moment qu’il venait de passé avec Mlle Parker
Jarod : Je vais m’occuper d’elle Sydney ne vous inquiéter pas.
Sydney : Jarod…merci
Jarod : Je vous rappelle le plus tôt possible.

Jarod raccrocha, il était très alarmé par l’attitude de Parker. Ce que Sydney lui avait raconté ne ressemblait en rien à la Parker qu’il connaissait. Il regarda sa monte : 12 : 45, en se dépêchant, il serait chez Parker à 3hrs. En espérance qu’elle soit chez elle.

Voiture de Mlle Parker 1hrs am

Cela faisait plus de vingt minute qu’elle roulait. Une chance qu’il n’y avait personne dans les rues et qu’elle connaissait le chemin jusque chez elle par cœur, parce qu’elle se fichait royalement de regarder la route. Elle se fichait tout simplement d’arriver en vie ou non chez elle. Elle ne pleurait plus mais sa vision était floue. Ces dernières heures avaient tout simplement constitué le pire cauchemar de sa vie.

Lorsqu’elle repensait aux dernières heures, elle ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Elle fit un effort surhumain pour chasser ces images douloureuses de son esprit.

Elle arriva enfin chez elle. Elle ouvrit la porte et après s’être assuré d’avoir bien re-barré celle-ci, elle se dirigea immédiatement vers son mini-bar. Elle se servit un verre de whisky, qu’elle but d’un coup. Après s’être servit un autre verre, elle alla s’asseoir.

Parker bu sans s’arrêter pendant plus d’une heure, elle devait absolument oublier. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait but cinq bouteilles d’alcool sans résultat, elle se leva tant bien que mal et alla dans sa salle de bain. Là, elle y trouva les trois bouteilles de somnifères qu’elle gardait, à porté de main, juste en cas.

Elle retourna d’où elle venait et se mit à avaler des cachets à intervalle régulier. Tout ce qu’elle voulait c’était dormir. Dormir pour ainsi tout oublier…

Devant chez Mlle Parker
3 hrs am

Jarod gara sa voiture dans l’entré de la résidence de Mlle Parker. Dieu soit loué, elle était chez elle, mais en quel état? Il se faisait énormément de souci pour elle. Ce que lui avait raconté Sydney l’avait plus qu’inquiété. Il n’était pas dans la nature de Parker de pleurer et encore moins comme ça sans prévenir.

Il utilisa une épingle à cheveux pour ouvrir sa porte d’entrer. Ce fut un jeu d’enfant, il ouvrit la porte et ce qu’il vit le terrifia.

Mlle Parker était assise, sur son canapé, autour d’elle était éparpiller plusieurs bouteilles d’alcool, ainsi que trois bouteilles beaucoup plus petites. Parker avait la tête sur les genoux, elle était dans un état pitoyable. Sur le coup, Jarod cru qu’elle avait perdu connaissance mais lorsqu’il la vit prendre deux autres cachets dans sa main et les avalé avec une gorgé d’alcool, il se sentit mieux. Pour un cours instant.

Il se rendit soudain compte dans quel état était Parker. Elle semblait si désespérée. Il s’avança doucement vers elle. Il prit dans ses mains le petit flacon. Il lut l’étiquette : c’était des somnifères assez puissants. Et elle les avait prit avec de l’alcool, en plus. Voulait-elle y rester ? Cette éventualité lui tomba dessus comme un bloc de béton. Parker n’était pas stupide. Elle avait volontairement mélangé l’alcool et les médicaments! Il fit rapidement le compte de tout ce qu’elle avait pris, pas assez pour se suicider mais pas loin… Il savait qu’il était plus sage de la conduire à l’hôpital mais il savait aussi à quel point Parker tenait à sa dignité. Il ne pouvait pas lui faire ça. Il tenait trop à elle.

Jarod était complètement désemparé, la jeune femme avait connu plus d’une épreuve mais jamais elle n’avait tenté de se suicider. Elle n’allait vraiment pas bien.

Il entendit un bruit qui l’extirpa de ses pensés. C’était Mlle Parker qui cherchait ses cachets. Il marcha jusqu’à elle et s’assit à côté, sur son sofa. Elle ne c’était pas rendu compte de sa présence. Elle finit par mettre la main sur l’autre bouteille et entreprit de l’ouvrir mais puisqu’elle était saoul il lui était quasiment impossible d’ouvrir cette bouteille. Tout doucement et sans geste brusque, Jarod mit sa main sur la sienne et lui enleva les somnifères.

Elle tourna lentement la tête vers lui, ses yeux étaient remplit de désespoir. Elle pleurait. Jarod ne l’avait jamais vu ainsi. Avec le peu de lucidité qui lui restait, elle reconnut Jarod.

Parker : Va-t-en
Jarod : Non, Parker je ne te laisserais pas. Je ne veux pas te laisser.
Parker : Jarod, va-t-en, je t’en prit.
Sa voix tremblait et elle se mit à pleurer de plus en plus fort, elle était secouée de sanglots.

Jarod se rapprocha de Parker et voulu la prendre dans ses bars. Mais Parker se débattit et se recroquevilla en boule au fond du canapé. Pour la première fois de sa vie, Jarod ne savait pas quoi faire pour aider Parker. Il ne l’avait jamais vu ainsi. Ses réactions n’avait rien à voir avec la Parker que tous connaissait. Il ne pouvait la laisser ainsi, il se rapprocha donc un d’elle. Il se mit à lui parler tout bas, sur un ton rassurant. Il lui disait que tout allait bien maintenant, qu’il était là, qu’elle n’avait plus à avoir peur, qu’il allait s’occuper d’elle. Il lui prit la main tout en continuant à lui parler. Après plusieurs minutes, Parker le regarda et lui dit : Jarod, aide-moi…

Ces trois mots résonnèrent dans la tête de Jarod et le bouleversèrent comme il ne l’avait jamais été auparavant. Il prit Mlle Parker dans ses bras et se mit à la bercer tout doucement.









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